Bonnes pratiques : comment un système CVC intégré permet un confort maximal pour une consommation d'énergie minimale.
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Bonnes pratiques : comment un système CVC intégré permet un confort maximal pour une consommation d'énergie minimale.

Le changement climatique constitue le moteur de l’amélioration de notre efficacité énergétique. Les bâtiments responsables d’environ 40 % de la consommation d’énergie dans l’UE, il est logique que nous nous intéressions aux principaux postes de consommation d’énergie dans un bâtiment, à savoir le chauffage, la ventilation et la climatisation. Ce n’est qu’en repensant la façon dont nous chauffons et refroidissons nos bâtiments et en intégrant des systèmes parfaitement coordonnés qu’il devient possible de réduire considérablement notre consommation d’énergie tout en bénéficiant d’un confort intérieur optimal.
Système CVC intégré

Directives sur l’efficacité énergétique

Nous savons tous qu’il est grand temps d’agir si nous voulons lutter contre le réchauffement climatique. Pour que nous soyons en mesure d’atteindre les objectifs climatiques de 2030 et 2050, les gouvernements de l’UE mettent en œuvre des directives sur l’efficacité énergétique visant à rénover notre parc immobilier ancien pour en faire des bâtiments à consommation d’énergie quasi nulle et à limiter au strict minimum la consommation d’énergie des nouveaux bâtiments. Pour donner un coup de pouce supplémentaire aux propriétaires de bâtiments, ces directives sont souvent associées à des aides publiques. En Italie, par exemple, il existe un Superbonus de 110 % pour les rénovations sismiques et les améliorations de l’efficacité énergétique, ce qui équivaut à un crédit d’impôt de 110 % des dépenses admissibles.

Développement de produits

Bien que les mesures de sensibilisation et de soutien soient considérables, elles doivent être associées aux bonnes solutions pour réaliser nos ambitions. La manière dont les politiques environnementales encouragent la construction de systèmes photovoltaïques en est un bon exemple. Comme ces derniers produisent de l’énergie à partir d’une source renouvelable, ils contribuent à réduire l’impact environnemental de nos bâtiments et constituent donc un maillon important dans le processus de protection de notre consommation d’énergie. De même que d’autres solutions écoénergétiques, notamment les pompes à chaleur, le chauffage sol, les ventilo-convecteurs, etc.

Systèmes intégrés

Purmo conçoit chacune de ses solutions avancées de climatisation intérieure en privilégiant la convivialité, mais aussi la capacité à combiner des performances optimales avec une efficacité énergétique maximale et un grand respect de l’environnement. Aussi, nous jugeons essentiel de dépasser le concept de produit individuel et de proposer des systèmes intégrés. En mariant une conception innovante, un contenu technologique et une expertise technique et industrielle étendue dans une solution système unique, les possibilités d’économie d’énergie sont bien plus importantes que lorsque nous nous fions aux performances d’un seul produit.

Confort toute l’année

Les pompes à chaleur, notamment, jouent un rôle majeur dans nos habitudes de chauffage, car elles puisent leur énergie dans l’air, le sol ou l’eau et produisent deux à quatre fois plus d’énergie utilisable qu’elles n’en consomment en électricité. Cependant, pour optimiser l’efficacité d’une pompe à chaleur, il faut un système de chauffage conçu pour fonctionner avec des températures de départ basses, comme le chauffage par le sol. Et si un système de chauffage par le sol offre un grand confort intérieur en hiver, vous aurez probablement besoin d’une autre solution pour le rafraîchissement en été, sauf si vous associez le système de chauffage par le sol à une pompe à chaleur réversible pour créer un rafraîchissement par le sol. Dans ce cas, il est important d’installer également un système de contrôle de l’humidité avec un capteur et des déshumidificateurs pour éviter l’humidité. Une bonne alternative au refroidissement par le sol est un ventilo-convecteur tel que l’iVector S2.

Qualité de l’air intérieur

Bien que la température ambiante joue un rôle important dans le confort du climat intérieur, il ne faut surtout pas oublier la qualité de l’air intérieur. L’accent mis sur l’efficacité énergétique nous amène à mieux isoler nos bâtiments, mais cela rend plus difficile l’élimination de l’humidité, des odeurs et des polluants produits par nos activités quotidiennes. Un système innovant d’échange d’air avec récupération de chaleur peut fournir les bonnes conditions tout en préservant l’efficacité énergétique, car il récupère la chaleur de l’air intérieur avant de l’expulser.

Cas d’une rénovation en Italie

La rénovation énergétique d’une maison de 366 m2 située à Dovadola, en Italie, est un excellent exemple de la manière dont une solution système intégrée peut contribuer à optimiser à la fois le confort et l’efficacité énergétique. Avant sa rénovation, ce bâtiment avait une classe d’efficacité énergétique G et avait besoin de 307,82 kWh/m2 d’énergie non renouvelable chaque année. Cela représentait pas moins de 25 000 kg d’émissions de CO2. Pour transformer ce bâtiment et le pérenniser en termes de consommation énergétique, les experts en CVC d’Emmeti, la filiale italienne de Purmo, ont proposé une solution complète, comprenant une nouvelle isolation, des panneaux solaires (photovoltaïques) et un système hybride composé d’une pompe à chaleur et d’une chaudière de secours pour les radiateurs.

L’approche systémique a clairement porté ses fruits ici, car après la rénovation, le bâtiment a été classé énergétiquement en A4. Il n’a plus besoin que de 27,93 kWh/m2 d’énergie non renouvelable par an, ce qui entraîne une réduction de 90 % des émissions de CO2, qui sont désormais limitées à 2 500 kg. En outre, il dépasse de loin l’exigence minimale pour le chauffage, le refroidissement et l’eau potable qui doit provenir de sources renouvelables à hauteur de 50 %. En combinant des panneaux solaires et une pompe à chaleur, 65,6 % des besoins énergétiques totaux sont désormais couverts par des sources renouvelables.

Pour couronner le tout, ils ont installé le système de régulation FEBOS qui aide à gérer l’inertie du bâtiment et à augmenter l’utilisation de l’énergie autogénérée. En visualisant le flux d’énergie, il aide les utilisateurs à tirer le meilleur parti de leur production d’énergie solaire, tout en minimisant l’utilisation d’énergie non renouvelable et en réduisant les émissions de CO2. Ici, FEBOS a contribué à augmenter le pourcentage d’énergie auto-utilisée de 20 % à 42 %, voire davantage.

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